Tout commença par l’Instamatic Kodak… enfin presque.
Je me suis vraiment interessé à la photo en 1973. J’ai commencé avec le Semflex (6×6) de mon père.
A l’époque, je faisais surtout du noir et blanc, car les pellicules étaient moins chères. Je faisais mes tirages et développements moi-même.
J’apprécie toujours les nuances et le gain que peuvent apporter le noir et blanc…
A 19 ans, j’ai réalisé mon premier reportage de spectacle de danse. Je faisais toujours mes tirages et développements.
Et pendant mes études à l’ESEC (Ecole Supérieure d’Études Cinématographiques), j’ai fait des books, des reportages, etc…
On a le virus ou on ne l’a pas!Bien sûr, en fonction du photographe, il y aura toujours ses thèmes de prédilection, des façons de voir les choses, des sensibilités plus ou moins affirmées, des réalisations différentes. Pour ma part, je me sens plus à l’aise pendant un reportage que dans un studio. J’aime bien l’inattendu, le moment de rêve, l’instant fugace d’un demi-sourire, d’un regard complice, d’un oeil noir, d’une mimique ou d’une expression imprévue, etc…
J’aime bien saisir le moment, le regard, le geste, qui fera toute la force de la photo.